La nouvelle science de la conscience

Ouvrage collectif sous l’égide de l’AAPS, Académie pour l’Avancement des Sciences Post-matérialistes

L’AAPS, Académie pour l’Avancement des Sciences Post-matérialistes, encourage, notamment par des publications et des colloques, les scientifiques à s’engager dans la recherche sur l’esprit et la conscience et leur rapport avec la réalité. Tout en respectant la démarche scientifique, elle invite à reculer les limites du savoir par l’innovation, la curiosité, le partage… pour édifier un nouveau paradigme scientifique devenu indispensable face aux paradoxes, anciens ou nouveaux auxquels sont confrontés les scientifiques.

 

Ce livre fait partie d’une série d’ouvrages publiés sous l’intitulé « Avancement des sciences post-matérialistes ». Les textes rassemblés permettent de passer du paradigme actuel, le « matérialisme scientifique » à un nouveau paradigme en construction.

Voici la liste des contributions :

• La prochaine grande révolution scientifique (Mario Beauregard, PhD)

• Les affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires : la conscience post-matérielle (Gary E. Schwartz, PhD)

• Vague d’écueil : pour une science et une société post-matérialistes (Natalie L. Dyer, PhD)

• La réalité du un (et du zéro) : sauver la science du matérialisme (John H. Spencer, PhD)

• Connexions cosmiques : vers une science post-matérialiste du Soi (Lorne Schussel, PhD, MS), John H. Spencer, PhD)

• Plaidoyer pour un nouveau paradigme scientifique : pour une avancée des connaissances fondamentales (Emily R. Hawken, PhD)

• Libérer la science du matérialisme (Rupert Sheldrake, PhD)

• La science de la conscience : un rapport d’étape (Amit Goswami, PhD)

• Au-delà de l’existence génétique (Isabelle Goulet, PhD)

• Expérience de mort imminente et perte des fonctions cérébrales pendant un arrêt cardiaque : une forte indication en faveur de la conscience non locale (Pim van Lommel, MD)

• Conscience et cerveau : que nous révèlent les recherches sur les expériences spirituelles ?

• (Alexander Moreira-Almeida, MD, PhD)

•  Le matérialisme réducteur explique tout, à l’exception de « deux petits nuages » (Dean Radin, PhD)

• Sur le besoin psychologique d’une expansion post-matérialiste de la science fondamentale : à la découverte des qualités du chercheur (Charles T. Tart, PhD)

• La science, l’âme et la mort (Marilyn Schlitz, PhD – John H. Spencer, PhD)

• Vers une société post-matérialiste (retour à Platon) Neal Grossman, PhD

• Eveil de la Kundalini : élargir la perspective scientifique pour y intégrer une vision post-matérialiste

(Marjorie Hines Woollacott, PhD)

Dans une préface commune, Mario Beauregard, Gary E. Schwartz, Natalie L. Dyer, Marjorie H. Woollacott cernent l’enjeu considérable de cette démarche :

« Le terme « post-matérialiste » ne fait pas valoir explicitement ce que sera une nouvelle théorie (ou plusieurs), mais souligne davantage la fin de l’ère du matérialisme. Nous avons choisi ce terme intentionnellement, car il nous permet d’aborder l’avenir de la science et de la société d’une manière plus large, et incite à la poursuite vigoureuse de nouvelles idées et méthodes de réflexion. Bien entendu, les contributeurs ne sont pas toujours d’accord sur tout ce qui concerne le post-matérialisme, et c’est très bien ainsi. La science a besoin d’un débat sain et parfois très intense, et ce nouveau paradigme ne doit pas être limité par des postulats dogmatiques, comme cela a été le cas avec le matérialisme. »

Le modèle scientifique dominant, contrairement à ce que nombre de personnes imaginent, est basé sur des postulats métaphysiques : matérialisme, réductionnisme, mécanisme, issus des travaux de certains présocratiques (souvent contemporains de Socrate en réalité), qui se sont figés progressivement et plus précisément au XXème siècle. Comme le souligne Mario Beauregard, cette approche très dogmatique a échoué à expliquer « comment le cerveau pouvait générer l’esprit et la conscience » comme il s’est montré incapable « d’expliquer la pléthore de résultats empiriques considérés comme des anomalies dans un cadre matérialiste ».

Nous sommes inscrits par conséquent dans une lente révolution scientifique qui devrait générer aussi des changements sociétaux majeurs à un moment de risques majeurs, dont le risque écologique, dans l’histoire des êtres humains. Déjà, ce livre permet de dégager des grandes lignes de modèles post-matérialistes à venir. Le concours de toutes les disciplines scientifiques est indispensable à ce mouvement créatif. Evidemment, il en multiplie la complexité mais aussi la fécondité.

Site de l’AAPS : www.AAPSglobal.com

 

Source: La lettre du Crocodile

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