Jacques Basse

Jacques Basse poursuit inlassablement son œuvre de poésie, poésie des mots, poésie des traits, avec un nouveau volume de magnifiques portraits au crayon.

Du face à face au vis-à-vis rassemble 500 portraits dédicacés par les sujets les plus divers. Les poètes, bien entendu, ouvrent le bal des portraits, suivis des académiciens, des chercheurs, des médecins, des universitaires, des philosophes, des politiciens, écrivains, romanciers, journalistes, musiciens, chercheurs, compositeurs, humoristes, comédiens, acteurs, danseurs, metteurs en scène, hommes de foi, hommes de loi… Ce n’est donc pas seulement une remarquable performance artistique, c’est aussi un témoignage sur une époque, notre époque, et les êtres humains, plus ou moins connus, qui l’habitent. On remarque, par exemple, les dédicaces des hommes politiques, souvent lapidaires et obligées, qui se distinguent des autres, intéressées, bienveillantes, drôles… humaines. Un visage et quelques mots peuvent dire beaucoup.

« Le visage est unique, confie Jacques Basse. Il est charme rieur ou bougon, beauté figée ou mouvante, visage nostalgique, visage romantique, visage enjoué triste gai… mais toujours unique.

J’ose y mettre des traits. Flirter avec la ressemblance par un rendu jusqu’à l’ultime détail est un bonheur suprême, et le tracé poussé avec adresse jusqu’à l’âme devient un privilège. Le bouger immobile est devenu expression. Alors le dessin peut être bouleversant d’intimité par ses transparences, comme la pureté de la lumière qui ne s’exprime que dans l’ombre. Je suis seul avec lui, et je ne crains pas sa critique, comme si j’étais sûr de mon fait. Cependant, quel apaisement et quelle reconnaissance, lorsque la ressemblance m’est révélée par « Ces visages radieux qui vous remercient du regard ».

Après les huit volumes remarquables des Visages de Poésie, une anthologie publiée aux Editions Rafael de Surtis puis, pour le dernier volume, aux Editions Cap Béar, ce livre grand format, imprimé pour l’auteur par Mondial Livre, vient conclure un gigantesque jeu de miroirs de nos temps disloqués.

 

Source: La Lettre du Crocodile

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