Lakhovsky, le génie des anneaux

Georges Lakhovsky (1869 – 1942) est aujourd’hui oublié. Il fut pourtant un pionnier de la biophysique et de la médecine électromagnétique au début du siècle dernier.

Il inventa le circuit oscillant, réinventa peut-être car il semblait déjà connu dans l’Antiquité. Son oscillateur à ondes multiples, expérimenté notamment à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière où il poursuivit ses recherches, permit à des personnes atteintes de cancer de guérir. Son modèle dépasse largement le domaine médical et concerne la formation même de l’univers. Sa pensée n’est pas éloignée de celle d’un Louis Boutard. Un ouvrage de Brigitte Bouteiller publié en 2012 chez Guy Trédaniel Editeur sous le titre, constitue la meilleure entrée possible dans l’œuvre de cet homme d’exception qu’il convient de redécouvrir.

L’oscillateur de Georges Lakhovsky, l’OLOM, est toujours utilisé aujourd’hui, souvent à la marge, par des médecins ou des particuliers. Quelques rares individus, qui en maîtrisent à la fois la théorie et la fonctionnalité, savent encore construire l’appareil. Parmi eux, se trouve Guy Thieux, chargé par le fils de Georges Lakhovsky, Serge, de faire connaître l’œuvre de son père. C’est l’une des personnalités que Brigitte Bouteiller a rencontrées pour rédiger ce livre.

Après avoir retracé le parcours personnel et professionnel de Georges Lakhovsky, Brigitte Bouteiller commence par présenter les principes et les applications de l’OLOM car cet appareil va connaître un réel succès et les travaux de Lakhovsky intéresseront des médecins du monde entier. Nikola Tesla et Jacques d’Arsonval furent les pères fondateurs des thérapies haute fréquence. Jacques d’Arsonval fut proche de Georges Lakovsky dont il préfaça plusieurs ouvrages. Georges Lakhovsky rencontra sans doute Tesla quand il s’installa aux Etats-Unis.

« Pour Lakhovsky, explique-t-elle, les cellules vivantes sont construites sur le principe des systèmes émetteurs-récepteurs utilisés par la radiodiffusion. Leurs noyaux cellulaires sont pourvus de filaments conducteurs nommés chromosomes et chondriomes. Ces deux éléments en forme de tube contiennent un liquide conducteur d’électricité qui leur permet d’être traversés de courants, d’entrer en résonance et de vibrer à leurs propres fréquence et d’interagir avec les champs de force cosmiques, atmosphériques et telluriques. »

L’univers est donc un véhicule et un champ d’ondes qui nous baignent, nous traversent et nous affectent de différentes manières.

Georges Lakhovsky cherche à rétablir l’harmonie naturelle des cellules et organes du corps humain par un choc oscillatoire de longueurs d’ondes déterminées. Les harmoniques électromagnétiques générées par l’appareil, une multirésonance « balayant la gamme des fréquences comprises entre l’infrarouge et la lumière visible » permet de restaurer le bio-magnétisme et l’oscillation électrique complexe de l’être humain.

Brigitte Bouteiller montre toute la subtilité des conceptions de Lakhovsky et les fondements de l’OLOM. Elle rend compte de l’anatomie de l’oscillateur à ondes multiples, des premières applications expérimentales sur les plantes, le vin, les êtres humains comme des applications récentes sur les abeilles, les dents, le cancer… ou l’association bénéfique avec la chimiothérapie dans le traitement des cancers ou encore avec d’autres thérapies.

Pourquoi reparler de Georges Lakhovsky aujourd’hui ? La recherche contemporaine, notamment en astrophysique, ouvre des perspectives que Georges Lakhovsky avait annoncées par son concept d’universion :

« L’universion est un milieu infiniment subtil, intangible et impalpable qui préside à tous les phénomènes physiques et naturels, aux forces mécaniques, électriques et magnétiques, à l’énergie sous toutes ses formes. Il constitue la substance unique, infinie dans le temps et l’espace, immuable et éternelle. »

Par ailleurs, l’universion évoquera chez les connaisseurs de Louis Boutard le concept d’A-ether. Les travaux de Georges Lakhovsky devraient bénéficier des découvertes actuelles et à venir et servir à fonder l’une des « nouvelles » médecines du XXIème siècle.

Source: La lettre du crocodile  

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