Le Quatrième royaume de Luis Ansa

Luis Ansa, personnage central du livre d’Henri Gougaud, Les sept plumes de l’Aigle, est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le chamanisme, publiés au Relié, La nuit des chamans, Les contes de l’aigle et La voie du sentir.

Ce nouveau livre rassemble des entretiens qui tous orientent vers la traversée des formes, notamment des formes traditionnelles :

« Il faut aller chercher la réponse, annonce Luis Ansa, au-delà de toutes les voies, de toutes les religions, de tous les systèmes qui sont, en Orient comme Occident, les différentes expressions d’une même quête : l’éveil de l’homme à sa grandeur.

Dès sa naissance, l’être humain se trouve en état d’interrogation.

Pour obtenir des réponses, il sort de lui-même et s’éloigne ainsi du naturel où réside pourtant la clef de son éventuelle évolution : être éveillé dans le SENTIR.

Il s’agit de retourner vers sa propre terre, son cœur, le lieu de Dieu et de la connaissance, de se réconcilier avec soi-même dans un état de paix et d’harmonie.

Tout le travail des maîtres et des guides, dans ces écoles, consiste à ramener l’homme à son royaume : lui-même.

Pour l’individu, ce retour implique disponibilité et respect envers lui-même, confiance et engagement dans son travail pour retrouver et développer ses organes supérieurs de perception.

Les entretiens publiés ici peuvent être considérés comme une exploration et une familiarisation avec certains aspects du travail de ces écoles. »

L’ouvrage débute par la question de la mémoire, beaucoup plus vaste que nous ne l’entendons habituellement. Notre véritable mémoire, nous dit Luis Ansa, est « la terre de l’homme » au-delà de la prison de nos conditionnements ordinaires, qu’il appelle également « Quatrième royaume », « royaume de l’esprit, su sentir et de l’être, celui de l’homme régénéré, développé, libéré et constamment en évolution, qui, grâce à un travail spécifique, a accédé à un palier de la connaissance. »

Face à ce qu’il nomme « une mutilation » de nous-mêmes, Luis Ansa propose de renouveler l’alliance avec notre mémoire intuitive, « mémoire de l’aventure humaine à l’intérieur du créé ».

Afin d’écarter la surcharge informationnelle, l’auto-apitoiement, le besoin de justification, la culpabilité et autres formes d’aliénations de l’être, il invite à l’attention, « qui est la face cachée de l’amour » et à la recherche de la dimension secrète du cœur, « ce lieu charnel qui contient un espace à l’intérieur de nous-mêmes. Espace vierge de toute histoire où le langage cesse et où la mémoire rejoint la vie profonde de l’Être. ».

« Le Créateur, ajoute-t-il, a donné à l’homme la possibilité de participer à cette DIMENSION d’union. »

Au fil de l’ouvrage sont abordées de nombreux thèmes : savoir apprendre, l’art, les écoles et les religions, les facultés supérieures, la loi de la relation, l’humour. Deux chapitres plus spécifiques sont consacrés à Gurdjieff et au soufisme.

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