Le R.E.A.A. ça sert à quoi

Jacques Trescases a choisi une entrée originale pour explorer la finalité du Rite Ecossais Ancien et Accepté, celle du bonheur qu’il prend en compte comme un art de vivre au quotidien. Il rappelle que c’est l’un des grands objectifs du R.E.A.A. énoncés dans les Grandes constitutions de 1786 : « L’union, le bonheur, le progrès et le bien-être de la famille humaine en général et de chaque homme individuellement. ».

Après avoir présenté succinctement la spécificité et la démarche de ce rite, Jacques Trescases s’interroge : « Une telle démarche ne risque-t-elle pas de s’avérer trop égocentriste ? ». Tel ne devrait pas être le cas, répond-il, tant la réciprocité et la fraternité sont indispensables à ce bonheur recherché. L’éveil de la conscience, l’introspection, la maïeutique, le symbolisme sont quelques-uns des outils proposés par le rite.

La Franc-maçonnerie apparaît comme une voie progressive née d’une intention première qu’il convient de ne pas oublier : « Parce que nous étions en quête, rappelle Jacques Trescases, en recherche de sens, nous avons frappé à la porte du temple et nous sommes faits recevoir francs-maçons. ». Il conclut par une question qui est aussi une proposition : « Le R.E.A.A serait-il donc une gnose ? ».

« Le R.E.A.A., suggère-t-il, peut être considéré comme une gnose, dans la mesure où il nous conduit à prendre conscience de la part d’avenir dont nous sommes porteurs, du sens de la solidarité du monde réel, de l’évolution de la création et de la responsabilité qui nous incombe, nous offrant par là même la chance de participer, à notre échelle, à notre mesure, à ce que nous pouvons concevoir de l’éternité. C’est donc une gnose, mais portée, avec une totale liberté de conscience et de croyance, vers l’engagement personnel, l’action, dans l’amour et la joie, celle que l’on ressent et celle que l’on répand. »

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