Denis Labouré s’est imposé en Europe comme un astrologue de référence, l’un des rares spécialistes occidentaux d’astrologie indienne, mais aussi comme un pédagogue de grande qualité.

Ceux qui étudient ses cours, suivent ses séminaires connaissent l’efficacité de sa pédagogie. Ce livre ne déroge pas à la règle. Il propose une méthode simple pour prédire, qui rassemble les connaissances et les pratiques regroupées sous l’expression « astrologie horaire ».
Comme le rappelle Denis Labouré « L’astrologie horaire refuse de réduire l’homme à son petit moi, à ce qui se passe entre ses deux oreilles. Il y a trente ans, elle était vilipendée. Une intelligentsia auto-proclamée la censurait pour mendier une reconnaissance sociale. En Angleterre, la résistance fut organisée par Olivia Barclay. Ayant photocopié le Christian Astrology de William Lily à la British Library, elle le diffusait sous le manteau. Elle mit en place un cours d’astrologie horaire par correspondance. Composé de douze leçons, il me fallut sept ans pour venir à bout de ce cours ! Inflexible sur ses exigences, une trentaine de certificats furent décernés pour 400 inscrits. C’est un diplôme dont je suis fier. Quelques années plus tard, mes échanges avec Robert Zoller et l’étude de son cours d’astrologie médiévale stimulèrent cet intérêt pour les textes de la tradition occidentale.
Avec Robert Amadou et Jean Borella, j’ai saisi que l’astrologie laïque est un leurre. En Mésopotamie comme en Egypte, en Inde comme au Tibet, l’astrologie s’est développée dans un contexte sacré. Coupée de ce contexte, elle ressemble à la barbe du sphinx conservé au British Museum ; elle est une pierre usée qui a perdu sa puissance évocatrice. Par ses livres, Jean Borella me livra les concepts nécessaires pour formuler ma pensée.
C’est alors que ma pratique de l’hermétisme fusionna avec celle de l’astrologie. Jusque-là sous l’influence de cette astrologie séculaire des années 70, je menais de front deux domaines qui ne se rencontraient guère. Une expérience qui ne relève pas du langage me fit comprendre de quel ciel parlaient Paracelse et les astrologues de la Renaissance… »
Denis Labouré a déjà mis à notre disposition une œuvre considérable dans le domaine de l’astrologie, toujours dans un contexte spirituel, métaphysique ou initiatique. Il a renoué avec les anciens axiomes hermétistes qui veulent que l’astrologie soit un art et non une science. Comme le souligne Robert Zoller dans la préface, ce livre est exceptionnel en replaçant l’astrologie au cœur de la philosophie, principalement néoplatonicienne, et de la métaphysique, sans pour autant se perdre dans l’abstraction. En effet, Denis Labouré reste un pragmatique et confronte l’astrologie à la réalité quotidienne, insistant sur le fait que l’astrologie horaire sert moins à prédire l’avenir qu’à le changer.
Un chapitre de ce livre attirera plus particulièrement votre attention, celui consacré à l’interprétation des rêves, vieille question, vieille pratique qui intéresse aussi bien l’hermétiste, le psychologue que l’artiste qui se font accoucheurs de sens.

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