This collection of nondualist texts by Rémi Boyer forms an anthology that is both classic and singular, traditional and avant-garde, in response to a suggestion made to the author in 1998 by Lima de Freitas: "The avant-gardes widen the breach in opacity so that the traditions can slip in."
The philosophical, metaphysical, alchemical, and poetic texts gathered and expanded in this volume were published in France, Spain, and Portugal, in a dispersed manner, over the last three decades. They relate to the philosophies of awakening, the traditions of internal alchemy, and nondual metaphysics, but above all they convey a method and a discipline of the arcane implemented on a daily basis.
The author is bilingual in his own tongue. Alongside a common, consensual, profane manner of speaking, he proposes another relationship to language, non-Aristotelian, crepuscular, and poetic, seeking the original meaning in the sounds themselves, prior to the words, in order to allow the free circulation of mythemes and to find the primary power of the word, renewing a tradition of which Portugal and India have become the guardians.
Whether with vigor or elegance, the words disorganize and disturb the conditioned to leave free space for Being and to open the doors of luminous infinities leading to the Recognition and Reintegration of our Original Nature.
In reality, it is only a matter, sound after sound, word after word, of Freedom.
A l’occasion de la sortie de l’édition anglaise de La Voie des sans Maîtres, publiée aux Editions La Tarente, nous faisons le point sur la nature et la disponibilité de ce recueil de textes de philosophie de l’éveil et de métaphysique non-dualiste :
Présentation du livre par Emmanuel Thibault dans La Lettre du Crocodile :
http://lettreducrocodile.over-blog.net/2021/05/la-voie-des-sans-maitres.html
Commentaire de Jean-Pierre Lassalle lors de la sortie de l’édition française :
« C'est une longue litanie, une fresque splendide, un épanchement. Il est des vérités, longues et lentes, qu'on mène et surmène. De longues, savoureuses paroles de vent, parsemées de hauturières vertèbres d'au-delà, que je savoure. »
Commentaire d’Odile Cohen-Abbas dans Les Hommes sans Epaules n° 58 :
« De là, de ces degrés d’imprégnation, les embranchements du livre sont une superbe féérie de l’entendement et du cœur, une invulnérable cristallisation – au-delà et avec les « je » et « tu » physiques et adventices, hors et avec l’expérience psychologique et de la matière – de la conscience et de l’amour, forgeant par des biais allégoriques la chose en soi, le Réel, la valeur de toutes les valeurs, le criterium de tous les critères et l’amour de tous les amours ! »
Commentaire d’Irène Mainguy dans Le Maillon n°149 :
« L’incohérisme, dont est adepte Rémi Boyer, ne serait-il pas un moyen efficace d’interpeller l’autre en donnant à réfléchir sur les grandes questions métaphysiques sans en avoir l’air et sans se prendre pour un docte universitaire ? En empruntant dans le dernier chapitre quelques confidences de la déesse sur l’oreiller du dos du monde, nous pouvons méditer sur bien des points, notamment : « Pour avoir une âme, il convient paradoxalement d’être sans état d’âme ». L’âme doit être absolument orientée et unie à l’Esprit pour « être immortelle. » ou encore : « Toute frontière est un artifice dualiste. »
Commentaire de Jean-Marie d’Ansembourg dans Le Miroir d’Isis n° 29 :
« Il reste à souhaiter que ces précieux textes ensemencent l’avenir de notre monde suicidaire en éveillant ou multipliant le petit reste d’hommes et de femmes autonomes en quête de l’Être-Dieu nommé et innommé. »
L’Hymnaire à la Déesse et L’Hymnaire au Roi Caché, deux ensembles d’hymnes opératifs non-dualistes, désormais seulement disponibles en français et en anglais dans La Voie des sans Maîtres (Editions La Tarente) et The Way Without Masters (Rose Circle Books) bénéficient d’une édition séparée en espagnol et en portugais, respectivement aux Editions Delfos et aux Editions Zefiro.