L’histoire oubliée des Hébreux

Le professeur Joseph Davidovits est un spécialiste international des polymères, inventeur de la chimie des géopolymères. Il est l’auteur d’une hypothèse, contestée par une partie de la communauté scientifique, de construction des pyramides d’Egypte avec des pierres réagglomérées sur place.

Alors que l’archéologie et l’histoire antique sont en pleine évolution en raison des possibilités nouvelles offertes par la technologie, Joseph Davidovits s’intéresse à une fresque découverte dans les ruines du Temple d’Aménophis à Karnak par deux égyptologues français, en 1935. Ce point de départ le conduit à revisiter l’histoire des Hébreux en Egypte.

Joseph Davidovits retrouve Aménophis, fils de Hapou, scribe royal de grande importance, sous les traits de Joseph dans l’Ancien Testament, dans un passage du chapitre de la Genèse qui reprend le texte de la fresque. Joseph Davidovits reproche à l’égyptologie française d’avoir minimisé le rôle de ce personnage qui aurait été un grand scientifique de son époque.

Après avoir détaillé l’archéologie du site où fut retrouvé la fresque, étudié certains hiéroglyphes significatifs, Joseph Davidovits nous décrit le « clan Joseph-Aménophis ». S’il n’a pas eu de descendance connue, sa famille élargie rassemble un grand nombre de personnalités aux pouvoirs conséquents. Ce clan exerça sans doute une grande influence, notamment par la construction de grands édifices et de canaux. Cette influence serait aussi de nature religieuse puisque le monothéisme d’Akhenaton serait issu de la théorie solaire de Joseph-Aménophis.

Mais, il y a plus. En se basant sur la science des anciens ciments, nous retrouvons traces de technologies utilisées par les adeptes d’Akhenaton en sa cité d’El-Amarna dans la bourgade qui devint Jérusalem, où ils s’exilèrent.

Les hypothèses de Joseph Davidovits conduisent à interroger l’histoire de Moïse et de l’Exode. Il n’est pas le seul scientifique à questionner cet événement, possiblement lié aux persécutions contre les prêtres d’Aton.

Pour le moins, l’énorme travail de Joseph Davidovits sur ce sujet mérite d’être pris en considération car il permet de remettre sous le regard des sciences des affirmations qui n’échappent pas aux biais cognitifs et au domaine de la croyance. L’affaire est à suivre bien entendu et nul doute que le futur de l’archéologie et de l’histoire nous réserve bien des découvertes et des surprises qui nous obligeront à modifier les discours officiels, tant de l’Université que de l’Eglise.

 

Site de l’auteur : https://www.davidovits.info/

 

Source: La Lettre du Crocodile

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