Alchimie et Rose-Croix

L’ouvrage généraliste d’Alain Queruel sur la Rose-Croix est organisé en quatre parties. Dans la première partie, il décrit le contexte politique et social et la place centrale du religieux dans les sociétés du XVIIème siècle période de publication des Manifestes rosicruciens avant de s’intéresser à l’alchimie dans ce contexte si aigu.

« L’Europe centrale dans les années 1580-1620 était animée d’un fort courant ésotérique et mystique où des hommes particulièrement, instruits, disposant d’une érudition alchimique et hermétique, agitaient des idées qui allaient non pas chambouler le monde, mais tout au moins aider à sa transformation. Car n’oublions pas que ce brassage s’opérait dans un cadre contraignant. La religion occupait alors tous les esprits et était au centre de tous les bouleversements en ce début de XVIIème siècle. Il n’est alors pas surprenant de deviner à terme la fin du mouvement rosicrucien : il allait se faire laminer par les pouvoirs régionaux. »

La deuxième partie présente les Manifestes rosicruciens, la nature des textes, leur réception, les incertitudes entourant leur rédaction et les polémiques qui ont suivi leur publication. La troisième partie est consacrée à l’alchimie et les Rose-Croix. En fait, Alain Queruel aborde surtout le sujet à travers ses commentateurs comme Jon Van Rijckenborgh, Arthur Edward Waite ou encore des fondateurs de mouvements rosicruciens contemporains comme Max Heindel.

La quatrième partie traite des courants ésotériques de la Rose-Croix, des rapports entre Rose-Croix et Franc-maçonnerie et de quelques mouvements du rosicrucianisme nés à la fin du XIXème et au début du XXème siècle dont l’AMORC.

Ce survol, malgré un travail incontestable, ne permet pas de vraiment traiter le sujet ou plutôt les sujets évoqués. Le lecteur n’aura qu’une vision tronquée et déformée à la fois de l’alchimie et de la Rose-Croix.

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