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Dans sa préface, Jean Verdun présente cet ouvrage comme le fruit d’une loge virtuelle dont l’auteur, René Rampnoux serait le Vénérable Maître et les grands noms de la philosophie les invités de la loge.

Avec ce livre, René Rampnoux cherche à faire penser dans un pays qui pense mal ou trop peu et une Franc-maçonnerie à la pensée hésitante. La méthodologie choisie est efficace. Les interventions de nos « invités » sont brèves et suscitent réflexion et méditation.

L’ouvrage est organisé en une bonne vingtaine de thèmes, eux-mêmes divisés en sous-thèmes. Exemple avec le thème Reconnaître – La reconnaissance dans lequel René Rampnoux développe : La polysémie du verbe reconnaître – Enjeux de la reconnaissance – Sources de la reconnaissance – Le retour d’Ulysse à Ithaque – Dialectique du maître et de l’esclave chez Hegel – Addendum : régularité et reconnaissance en maçonnerie. Le rythme et la division du texte rend celui-ci très vivant.

Nous retrouvons les thèmes classiques en Franc-maçonnerie comme le secret, la mort, le symbolisme, la tolérance, la liberté, l’ordre, la vérité… et d’autres comme l’analogie, la conscience, l’imaginaire, l’Autre, le temps qui croisent de nombreuses disciplines. En clarifiant ces concepts, sans les figer, René Rampnoux permet au lecteur de se réapproprier une pensée dynamique au service du procès initiatique.

« Le Franc-maçon, nous dit-il, peut élire un des frères de l’Île de Serendip comme type de chemin maçonnique. Être volontariste comme l’aîné et apprendre la Franc-maçonnerie comme une langue étrangère pour en devenir un prosélyte vertueux. Être l’examinateur pointilleux qui dénonce les écarts entre vertus proclamées et comportements constatés et devenir le critique insatisfait. Être disponible et guetteur dans cet espace/temps maçonnique imaginaire, comblé par la sérendipité ; l’ambition de cet ouvrage est de permettre à votre éveil des rencontres vous permettant de dire : eurêka !

A la question : « Si on lui donnait les pleins pouvoirs, quelle première mesure prendrait-il ? Confucius aurait répondu : « J’assemblerais toutes les personnes compétentes, pendant tout le temps nécessaire, pour que nous nous mettions d’accord sur le sens des mots. »

En rassemblant de grands regards sur les sujets qui animent la scène maçonnique et bien au-delà, René Rampnoux offre les moyens de traverser la dualité et de pressentir ce qui unit. Il termine son ouvrage de manière brève par le thème du silence et cette citation : « le silence fonde le « savoir-ouïr authentique et l’être-en commun » (Martin Heidegger, Sein und Zeit, 1927). »

Source: La lettre du crocodile  

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