Nous sommes ici à la limite de la démarche scientifique telle qu’elle est envisagée et interrogée de nos jours. Les témoignages rassemblés par Myriam permettent de faire un pas au-delà de la rationalité pour envisager d’autres possibles et ouvrir de vastes champs d’investigation.
C’est un autre rapport au corps, à la matière, au monde, à la science, que dessine Myriam, à la croisée des traditions. Davantage que le modèle théorique qu’elle propose, ce sont les vécus qui le fondent qui sont importants dans ce livre car ils repoussent les limites habituelles de la médecine, trop encline à morceler le corps à travers ses spécialités.
Myriam évoque un corps global, plus vaste que nos organes, plus profond que nos cellules, impliquant énergies et vibrations et prenant en compte les interdépendances multiples qui nous affectent. Celles-ci sont familiales, sociales mais concernent aussi d’autres règnes, subtils ou non.
Un voyage « alchimique » est offert au lecteur :
« Deux espaces doivent s’épouser : une dimension subtile réelle éternelle, monde de l’énergie divine vibratoire et une dimension limitée, mortelle, égotique, personnelle, génétique.
Les matrices intemporelles vont devoir se mêler et s’ajouter aux matrices temporelles. L’alchimie formidable de la matière devient une aventure de la conscience : traverser le plus petit en nous-mêmes avec le plus grand, voilà le voyage proposé ! »
Cela passe par la compréhension du langage de la cellule et l’ouverture de portes dans le corps, pénétrer la structure osseuse, jusqu’à la saisie de la trame invisible dans laquelle s’inscrit le corps biologique.
En renforçant la conscience du corps et des interactions avec l’autre, la Terre, l’Univers, c’est un mouvement d’unification, de réparation qui est enclenché, également de la restauration de la femme dans toutes ses dimensions créatrices.
« La Terre est envahie par des forces inconscientes, nous dit Myriam. De nos jours, la femme doit retrouver sa juste place. Si les femmes reprennent leur corps en main, leurs qualités de Terre en main, elles se guérissent et guérissent la planète avec elle. »
Source: La Lettre du Crocodile