En communion avec vous

L’ouvrage organisé et présenté par Véronique Desjardins rassemble une sélection de lettres rédigées par Véronique Desjardins pour ses nombreux élèves entre 1924 et 2011. Denise Desjardins estime que ces lettres ne s’adressent pas qu’à leurs destinataires mais à tous, ce qui justifie leur publication. En effet, si la plupart des lettres sont une réponse à une demande très personnelle, souvent une difficulté, les réponses, tout en respectant cette dimension particulière, portent sur les principes, la voie, les pratiques et non sur l’aspect formel.

Si Arnaud Desjardins a privilégié la transmission orale pour donner accès à l’enseignement de son maître, Swâmi Prajnânpad, il était très conscient de l’intérêt et de la force de l’écrit. Parfois, les échanges épistolaires se sont poursuivis sur des années, les lettres destinées à une même personne sont ainsi regroupées et constituent un témoignage du chemin parcouru, de ses difficultés et de ses réalisations.

Quelques extraits :

« Vous n’êtes pas la femme blessée. Vous êtes la Vie, l’Etre, la Conscience. Ces grands mots ne sont pas des mots creux. C’est la vérité. »

« Tant qu’une décision et une action ne s’imposent pas dans la paix du cœur et la sérénité, vivez de jour en jour sans pensées inutiles quant au futur. Laissez l’avenir libre. »

« Votre mantram, pour le moment, doit être : « Ici et maintenant ». A une certaine période, ce peut être une parole et plus tard une autre qui résume et inspire notre pratique. »

« Celui qui a peur du maitre (et cela arrive) est celui qui a peur de l’enseignement et celui qui a peur de l’enseignement est celui qui, en fin de compte, a peur de sa propre transformation. »

« Le prêtre nous aide à nous souvenir de Dieu, à nous tourner vers Lui.

Le psychothérapeute nous aide à éliminer les agitations, les pensées égoïstes et inutiles, les illusions, qui détournent de Dieu notre attention et notre sentiment. »

« Une expérience intérieure fondamentale ne doit pas être considérée comme un achèvement mais comme un commencement. C’est à partir de ce qui apparaît comme un éveil que nous cessons d’être apprenti-disciple pour devenir véritablement disciple. Un « satori » n’est pas la libération. Vous savez ce que disent les maîtres zen : « Il faut maintenant redoubler d’intensité dans ta pratique. ». »

Comme nous pouvons le constater, ces échanges épistolaires n’intéressent pas que des familiers de l’enseignement de Prajnânpad ou d’Arnaud Desjardins, ils parlent à tous ceux qui sont engagés dans une pratique spirituelle, peu importe le courant et la culture qui la soutiennent.

« La voie est faite de péripéties, d’étapes, de passages à dépasser.

Et « l’autre rive » s’atteint par la persévérance. »

Source: La lettre du crocodile  

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