L’Héritage de Christian Rosenkreutz

Ces quatre volumes célèbrent l’apparition des fameux manifestes de la Rose-Croix parus en 1614, 1615, 1616, qui quatre siècles plus tard continuent de susciter passions, recherches et interrogations. Si le courant Rose-Croix n’apparaît pas avec ces manifestes, il lui est antérieur, s’il ne peut être circonscrit à la zone de langue allemande, il existe une Rose-Croix méditerranéenne peu connue, si les intentions des auteurs des manifestes demeurent ambiguës, ils marquent toutefois considérablement l’histoire de l’hermétisme européen.

Les auteurs de ces quatre tomes, Gil Alonso-Mier - Rafal T. Prinke - François Trojani - Thierry Emmanuel Garnier - Cédric Mannu - Patrick Berlier - Frédéric Garnier - Benoît Fichefet, ont accompli un magnifique travail pour fêter de manière profonde ce 400e anniversaire.

Voici les sommaires détaillés de ces quatre volumes indispensables, riches en iconographie :

TOME I – PRODROME : Préface – I - La Rose donne toujours son miel aux abeilles – II - L’Europe est enceinte - III - Sur les traces de Christian Rosencreutz – IV - 1614-2014 – 1615-2015 – 1616-2016 - V - Initiation et Rose-Croix - Pour une approche mystagogique - VI - Quatre siècles ont passé ! Qu’en est-il après ? - VII - Un Feu intérieur qui consume… – Préface de la Fama Fraternitatis à l’édition de 1615 – Anonyme – CAHIER ICONOGRAPHIQUE – 100 pages - 240 documents – photographies, documents d’archives, infographies, documents inédits – CHRONOLOGIE ROSICRUCIENNE – Bibliographie rosicrucienne

TOME II - LES FILS DE LA ROSE-CROIX – De la Rose-Croix minérale – Un manuscrit protorosicrucien fort méconnu : la Naométrie de Simon Studion – Paul de Foix et le calendrier grégorien – I - Le calendrier de John Dee, la longitude de Dieu et la Nouvelle Jérusalem - II - La fin du calendrier julien - III - Des Saint-Gilpins aux Rose-Croix… - IV - En l’an 1582 - V - Le Ciel peut attendre – Autour de Julianus de Campis : deux Frères de la Rose-Croix exceptionnels - Julius Sperber et Cornelis Drebbel – I - Julius Sperber, mystique et prophète - II - Cornelis Jacobszoon Drebbel – Un inventeur de génie – Ergon et Parergon - De l’antique mystique des Rose-Croix du XVIIe siècle à l’Alchimie contemporaine – Le tombeau initiatique de Christian Rosencreutz - I - Un premier signe - II – Ce que rapporte la Fama - III – Une chambre d’initiation devant conduire à l’Illumination - IV – Frère John Dee - V – Sous le signe de l’Heptarchie - VI – Le Théâtre de Giulio Camillo - VII - L’Ars Memoriae de Robert Fludd - VIII - Le Théâtre du Globe ou Théâtre du Monde - « Le monde entier est une scène où nous jouons tous un rôle ! » - IX – Inigo Jones et De Bry à la rescousse - X - Un gigantesque dodécaèdre étoilé : le « Douracapalam » - XI - La « chambre du soleil », l’œuf philosophal et la cuve à régénération - XII - L’Autel circulaire – 1604 - La Supernova de Kepler, le Temple du Saint Esprit et la grotte du prophète Élie au Mont Carmel – I - L’Étoile de Bethléem - II - À l’ombre de ses ailes… - III - L’ultime venue d’Elie Artiste – L’Auberge du Cœur blanc - La Loge Rosicrucienne de Saint-Albans – I - La guerre des deux Roses - II - La fresque rosicrucienne de White Hart Inn - III - Chez le Titien - IV - Le mythe d’Hiram - V - La marque de la Rose-Croix - VI - La seconde table de Salomon – Autour de la demeure de John Napier - Aspects inexplorés du symbolisme rosicrucien en relation avec la Kabbale et le Protestantisme - I - La Réforme du Christianisme - II - Kabbale et Protestantisme - III - La « Merchiston Tower » de John Napier - IV - De quelques symboles rosicruciens - L’Ange ailé aux trompettes de la Fama - L’emblème de Pallas - Le Gobelin - Le Pélican - V - L’emblème de la Rose et de la Croix où se loge le Cœur - VI - La Rose et la Croix, symboles alchimiques - VII - La Rose étoilée de Vénus-Astarté et la magie sexuelle - VIII - Le sablier, attribut de Saturne et la Mélancolie - IX - Saturne, le sablier et la femme nue – La Rose-Croix en France - Les cartels Rosicruciens de 1623 - I - La Bible de 1611 – II - Au nom des Frères de la Rose-Croix - III - Les cartels de 1623 – Heinrich Kunrath - Quelques découvertes sur le seuil - I - Université du Wisconsin-Madison - II - Le Laboratoire alchimique - III - Détails de la gravure centrale : Oratoire & Musique – Christian Rosencreutz - Une incroyable gravure – Commentaire de la planche du Collège invisible de Theophilus Schweighardt – Francis Bacon, William Shakespeare, Johann-Valentin Andreae - Jeux de noms, enjeux des noms - I - Sir Francis Bacon de Verulam - II - William Shakespeare - III - Johann-Valentin Andreae – Du secret alchimique de François de Chazal de la Genesté et de son origine - I - En héritage de l’Âme du Monde - II - Du secret alchimique de François de Chazal – « Lampado Trado » - De la Fama Fraternitatis à la Golden Dawn – La Fraternitas Thesauri Lucis ou la Fraternité du Trésor de la Lumière – Dans l’Athanor des anges - Métaphysique de la Rose-Croix - I - De lapis philosophorum - II - Ars Magna – Paracelse, Cagliostro et … - III - Dat Rosa Mel Lapibus - IV – Du Miel et de la Pierre - V - Quand les bûchers des nations s’enflamment - VI - Astrophysique des trois Mondes - VII - Le dépôt Templier - VIII - « Post 120 annos patebo » - IX - Le vide n’existe pas - X - Du Livre T. au Livre M. - XI – Le Livre T., un « Thesaurus thesaurorum » - XII - La Rose est un nombre et le Lys est sa croix.

TOME III - L’ERGON DES ROSE-CROIX – Bréviaire des Rose-Croix – Prophéties concernant la Rose-croix – Le moi – Lettres Rosicuciennes – Suppliques à l’Ordre – Réponse à une personne – L’initiation – Règles et Principes – Les Frères de la Rose-Croix – La Bible et l’Imitation de Jésus Christ – L’Esprit de la Rose-Croix – Dieu – Le Christ – La Shekinah – La Nature – Elie Artiste – L’avènement du Lion – Le sixième candélabre – L’homme – L’âme – L’enseignement – La médecine – L’Ergon et le Parergon – Le cœur – Immortalité et Résurrection – Régénération – L’Eglise intérieure – Le Temple du Saint-Esprit – L’Initiation suprême – Allégorie Rosicrucienne et Noces Chymiques – La Parabole de Mars de Busto Niceras – Les Amis Secrets et les Enfants mystérieux – Le petit caillou et le nom nouveau – Prières rosicruciennes – Envers les Frères – Envers Dieu – L’Amour - la Charité – Histoire inconnue des Rose-Croix - De Platon à Dante, de Francis Bacon à un certain « Christian Rosenkreutz »- L’Éros croît ou les Mystères de l’Amour.

Sommaire de Eternelle Rose-Croix :

I. Liminaire : I - L’Esprit et l’Être - II - Les Rose-Croix et l’Alchimie - III - La Pierre Philosophale - IV - L’observateur - V - L’éternelle Rose-Croix. II. L’UNvisible I - Ce qu’exige le Grand Œuvre Alchimique - II - Adeptes, Rose-Croix et leurs copies - III - Qu’est-ce que l’UN-Visible ? – IV - Où est le réel ? - V - Quelques idées sur la « Physique quantique » - VI - Le témoignage de Van Helmont - VII - Arithmosophie et cryptographie - VIII - Le Liber M. - IX - Les « sacrées lettres » et le Liber M. - X – Ergon et Parergon - Le Mystère et les secrets… - XI - Le réel et sa copie - XII - Les « maîtres » de nos jours… - XIII - Un « Adepte » - XIV - La liberté - XV - Le Palais Fermé du Roi - XVI – L’eau dormante - XVII – « Elias Artista ». III - L ’I.N.R.I. des Rose-Croix : Du Laboratoire à l’Oratoire.

Bien sûr, la Rose-Croix demeure insaisissable mais son influence est certaine, repérable et demande à être étudiée. Il n’y a pas d’héritage mais des héritages, ils sont multiples et imprègnent certes l’hermétisme mais tout autant et peut-être davantage aujourd’hui les arts et les sciences. Nous attirons l’attention du lecteur sur le quatrième volume de François Trojani, toujours aussi précieux et lucide, dont le texte qui pourra, à tort, sembler personnel à certains, ne recherche que la traversée inconditionnelle des formes :

« Le singulier pluriel, que je sache, n’existe pas ; seules les nécessités quotidiennes et l’amour les font exister. C’est donc ce flux boueux et incessant des concepts, des dogmes et des vérités, des paroles creuses, des luttes pour le pouvoir, du mâchefer et des hallucinations, qui défigurent et affligent le vrai monde qui se dissipe, brusquement, ou peu à peu, comme n’ayant jamais existé.

Brusquement, (in puncto momentum), comme s’il se réveillait d’un affreux cauchemar, l’Adepte prend conscience de l’ignoble copie de lui-même, et pour ne pas dire pire, de cet inconscient débordement dans un factice « dehors » auquel il a précédemment et activement participé et qu’il désigne et subit comme un « corps ». La chose est perçue comme un outrage fait non seulement à l’esprit, mais de plus, il constate que cette étrange manifestation n’a que peu de choses à voir avec ce que sont vraiment l’extérieur, la chair, la matière et la véritable texture du monde et de lui-même. Il découvre dès lors que « la conscience » et « le réel » sont comme des mondes à tiroirs multiples, secrets et bien plus complexes qu’on ne l’imagine. »

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