William Blake, une œuvre atemporelle
1761 : le petit William Blake n’a que quatre, mais déjà en son for intérieur, une petite voix lui ordonne de ne plus aller à l’école… Une maturité surprenante pour un garçonnet de cet âge, et qui préfigure un rapport au monde, aux hommes, à son époque, hors de tout cadre et de toute norme.
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Devenu toute-à-la-fois peintre, poète et graveur, ces différents supports et moyen d’expression convergent dans une même symphonie où la révolte, la mystique et le romantisme s’unissent dans un même diapason et où l’acmé demeure : la gnose poétique.
Atteindre la connaissance ultime par l’observation…
S’interrogeant sur la nature des liens subtils et parfois contradictoires qui unissent le Ciel et la Terre, le Bien et le Mal, les hommes à Dieu, les œuvres de William Blake se situent au-delà d’un moralisme dualiste pour embrasser une compréhension du « Tout » : les éléments, le visible et l’invisible…
« Tout est interconnecté pour Blake » : premiers pas dans l’hermétisme… avant le quantique !
Si l’homme a eu ses tourments, et que certains de ses contemporains le prirent pour un « fou », Fernand Pena et André Furlan nous proposent ici de découvrir le message atemporel de l’œuvre de Blake, son génie, qu’ils n’hésitent pas à comparer à celui d’un Léonard de Vinci ou Michel Ange. Quoiqu’il en soit, son œuvre a traversé toutes les modes et toutes les époques et de nos jours encore de nombreux cinéastes, musiciens ou romanciers se revendiquent être ses héritiers.