Thich Nhat Hanh est un maître zen bien connu. D’origine vietnamienne, il participa à la dissidence qui s’opposa au régime imposé par les Américains au Sud-Vietnam. La guerre du Vietnam fut l’une des plus longues et des plus terribles du XXème siècle.

Aussi, quand un tel personnage aborde la question de la paix et met en œuvre des médiations de paix, il mérite d’être entendu.
Ce livre rend compte d’expériences passionnantes qu’il conduisit à plusieurs reprises notamment auprès d’Israéliens et de Palestiniens au village des Pruniers, lieu d’écoute et de pratique privilégié, construit autour du principe de la communauté :
« Quand vous pratiquez bien, vous devenez votre propre refuge et un refuge pour vos proches et votre famille. Si vous pouvez transformer votre famille en Sangha, les autres pourront y prendre refuge. Et si vous réunissez quelques familles, vous pouvez bâtir une Sangha. Un groupe où il y a une bonne pratique devient un refuge pour de nombreuses personnes. Il n’y a pas d’espoir si l’on ne bâtit pas une Sangha. »
Thich Nhat Hanh parle de cinq domaines de la paix : corps, sensations, perceptions, formations mentales et conscience. Il détermine également cinq pratiques pour la paix : marcher en pleine conscience, manger en pleine conscience, l’écoute profonde et la parole aimante, la relaxation profonde et le renouveau. Le renouveau se déroule en deux phases : reconnaissance des qualités des autres et expression des regrets pour les blessures infligées à autrui. Il ajoute à ceci le principe du traité de paix adopté dans un couple, un groupe, une communauté.

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