De la réalité des symboles sacrés : le « problème » Galilée

Jean Borella scrute depuis plus de soixante-dix années la place et évolution du sacré dans nos sociétés. Professeur de philosophie, philosophe et métaphysicien, sa thèse de philosophie portait déjà (en 1950) sur « la crise du symbolisme religieux ». Une étude brossant plus de 400 années d’histoire (cosmologie, astrophysique, science physique, philosophie, linguistique) et qui constatait que ces successives tentatives de « systématisation du monde », tendaient toujours, un peu plus, à éloigner l’homme du sacré…

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40:12
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Or, pour Jean Borella, les symboles sacrés sont bel et bien porteurs d’une vérité qui traverse les époques et s’affranchit de toute « réductions nominalistes ».

Cette vérité demeure en outre insaisissable pour les tenants d’une approche quantitative ou matérialiste qui négligent tant « les Formes » définies par Aristote (en complément de la Matière, ndlr) que l’influence de notre conscience /Psyché sur nos vies et corps.

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Les avancées du XXIème siècle (sciences cognitives ? quantique ?) ne lui donneraient-elles pas raison ?

Au cours de ce premier entretien (sur deux) et en présence de la philosophe Sandy Hinzelin, Jean Borella nous expose plus particulièrement sa conception du cosmos et la place que l’homme occupe en son sein.

Tour à tour : Platon, Aristote, Ptolémée, Thomas d’Aquin, Copernic, Kepler, Galilée, Newton, Saussure, Pascal et Einstein seront convoqués.

Il critiquera notamment l’héritage de la physique galiléenne (milieu du XVIIe), responsable selon lui d’ « une approche strictement mathématique du monde » et préfigurant le matérialisme et le positivisme.

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Dans cette âpre disputatio  entre « Science » et « Vérité », heureusement, certaines roses émergent, porteuses d’espoir et de poésie.  Parmi celles-ci : le « Sensorium Dei » d’Isaac Newton.

Et pour Jean Borella de nous préciser, malicieux : « quand on évoque le génie de Newton et sa théorie de la gravitation universelle, on omet bien souvent de mentionner l’importance de l’Alchimie dans ses travaux !... »

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