Zarathoustra, un phénix qui renait de ses cendres ?

Nous sommes vivants. Nous avons donc la chance et la capacité (le devoir ?) d’observer notre environnement immédiat et de nous interroger si ce que nous percevons de cette réalité est le fruit d’une intelligence un tant soit peu "cernable". Si tel est le cas, quelle est donc la nature de ce "Grand Architecte" ? Quels sont ses plans, son nom et ses intentions ? Il y a 2 700 ans déjà, un sage du nom de Zarathoustra s’est posé ces mêmes questions. Pendant dix ans, il vécût en ermite sur un haut plateau d’Asie centrale, s’interrogeant sans relâche sur la nature des principes et des lois qui régissent le monde manifesté.

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55:23
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khazai zarathoustra gathas 1héritage de Zarathustra

Les Gathas, une philosophie existentielle et dualiste composée de dix-sept chants.

L’héritage de Zarathustra ne consiste pas seulement dans la réforme du mazdéisme de son époque (abandon des sacrifices, introduction du monothéisme etc .. ). Après deux mille ans d’oubli* et sa redécouverte en 1780, par le sanskritiste français Anquetil-Duperron, son influence s’est poursuivie en Occident. L’humanisme, le christianisme et la philosophie firent grand cas de cette renaissance, au point que Nietzsche y vît une sorte de "cinquième évangile"…
Souhaitez-vous comprendre les spécificités de la pensée zoroastrienne : sa détestation du mensonge, son respect pour toute forme de vie ? Saisir sa particularité (que le new-âge nomme "co-création"), à savoir placer l’homme comme "partenaire" de son créateur.

Ni égal, ni vassal:

l’homme par un effort constant est invité à bâtir un pont entre ce monde physique, si imparfait, et le monde spirituel, si idéal. Par cette tension, par cet effort constant, l’homme comprend ce que les mots "justesse " et "bonheur" signifient. C’est ainsi que le zoroastrien honore Ahura (Existence) -Mazda (Sagesse), son Dieu…

A méditer humblement.

Un échange passionnant et fort instructif sur cette branche injustement occultée de notre arbre généalogique! Rappelons-nous, à titre de consolation mais aussi de mise en garde : l’erreur est humaine, s’y complaire diabolique.

* Persepolis et la civilisation perse ne disent pas merci, ni à Alexandre le Grand (IV siècle avant J.C.), ni aux conquêtes arabo-musulmanes (VIIème après J.C.)

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