Sept arcanes, sept planètes, sept chakras
L’ésotérisme se nourrit d’analogie et de translation. Ce que le grand public ignore : ce vaste corpus appartient aux sciences humaines et se voit enseigné depuis longtemps dans les plus grandes universités d’Orient et d’Occident. Charles Imbert s’interroge ici sur la symbolique et la récurrence du nombre 7 (et par voie de conséquence aussi du 4 et du 3), sa présence tant dans la nature que dans le corps humain.
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Il va donc examiner les liens, inattendus, qui existent entre la symbolique archétypale du Tarot (que Charles Imbert relie aux premières divinités de Mésopotamie), la symbolique astrologique (les sept planètes visibles à l’œil nu) et les sept centres d’énergies nommés Chakras, qui, pour le coup, nous emmènent bien au-delà de l’Euphrate : aux Indes.
Sa méthodologie s’inspire de ce que les continuateurs de Claude Bernard nommèrent : « OHERIC ».
Claude Bernard (1813-1878) est considéré en France comme le père de la médecine expérimentale, moderne. La méthodologie OHERIC se décompose en cinq phases successives : observation, hypothèse, expérimentation, résultats, interprétation, conclusion. C’est ce que Charles Imbert va tenter de suivre ici.
« L’Homme d’hier avait le même cerveau que nous, donc, à priori, les mêmes émotions, craintes et interrogations existentielles que nous… ».
Le référentiel que Charles Imbert établi ici jette des ponts, d’ordre universels et atemporels, entre différentes disciplines rarement réunies : anthropologie, paléographie, cosmogonie, magnétisme et… chamanisme. « Oui, car ces images sont magiques » affirme-t-il.
Une vision du monde qui sort quelque peu des sentiers battus, et nous rappelle l'affirmation de René Guénon, dans « La crise du monde moderne, (1927) : « l’homme moderne, au lieu de chercher à s’élever à la vérité, prétend la faire descendre à son niveau »…