Le Tarot des Alchimistes

Voici un Tarot qui va ravir ceux qui se passionnent pour sa pratique mais aussi les collectionneurs, de plus en plus nombreux. En effet, indépendamment du choix de l’alchimie comme thème de ce tarot, son graphisme est superbe y compris pour les lames mineures ce qui n’est pas toujours le cas.

Trente années de travail ont permis à Jean Beauchard de réaliser ce tarot qui n’est donc pas un tarot de plus. Le Tarot, livre hermétiste, conduit semble-t-il naturellement vers l’alchimie par le symbolisme et ses aspects plurivalents. Cependant, les correspondances ne sont pas si évidentes à établir, certains s’y sont déjà essayés avec des résultats plus ou moins satisfaisants.

Jean Beauchard retrace tout d’abord l’évolution de la pensée alchimique avant d’aborder les appropriations de l’alchimie par la Rose-Croix et la Franc-maçonnerie à partir du XVIIème siècle. Au cœur de la transmission des connaissances de l’époque, l’image et le symbole ont une fonction centrale qui permet de percer la couche épaisse des savoirs pour approcher la Connaissance.

Le Tarot véhicule une démarche initiatique par le rapport accru de l’esprit à la matière, les nombres, les polygones et les symboles que l’auteur aborde lame après lame en quatre regards : le sens, l’image, le laboratoire, l’oratoire.

En fin d’ouvrage, Jean Beauchard propose quelques méthodes de tirage du Tarot en rappelant que son usage vise avant tout à la connaissance de soi-même. Volontiers jungien, le Tarot apparaît souvent dans son propos comme un outil sur le chemin de l’individuation mais il établit aussi le rapport avec la démarche maçonnique et ce qu’offrent les premiers degrés comme certains hauts-grades très marqués par l’alchimie.

« La gnose alchimique, nous dit-il, repose sur la « théorie des correspondances », c’est-à-dire sur la coïncidence qui peut exister entre les événements intérieurs et subjectifs et les événements extérieurs et objectifs, autrement dit entre le sujet et l’objet de l’action comme de la réflexion conjointe. C’est ce que Jung appelait aussi « synchronicité » dans une version moderne de cette théorie. »

Source: La lettre du crocodile

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