Le mystérieux tracé directeur des 22 arcanes majeurs du Tarot
Nous passons une grande partie de nos journées face à un clavier, que ce soit sur notre téléphone ou notre ordinateur. Au-delà des nombreuses fonctionnalités pratiques de ces outils (sociales, professionnelles ou culturelles) : qui connait vraiment l’origine de ces lettres, de cet alphabet dans sa disposition actuelle ? Originellement on pianotait sur un clavier pour produire un son, une musique. Ces sons étaient des clés (Clavis en latin signifie « clef »). Les premiers mots connus, ont aussi, supposément, été destinés aux oracles et inscriptions funéraires.
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L’origine de ces lettres, depuis le premier alphabet phénicien à 22 caractères (-1000 av. J-C.), a déjà été abordée par notre ami Patrice Serres.
Charles Imbert prolonge ici ses réflexions via une « Méditation à travers les 22 arcanes majeurs » (clin d’œil à l’ouvrage bien connu de Valentin Tomberg) mais en se basant sur une double correspondance : phénicienne araméenne (en bas à gauche) et hébraïque (en bas à droite). Pour rappel, l’araméen est une langue proto-hébraïque.
Pour Charles Imbert, la graphie de certains arcanes du Tarot correspond à des divinités de la Mésopotamie, et ces lettres en sont à la fois les vestiges, mais aussi les continuateurs.
Jadis, on avait dans sa maison un autel, avec des divinités « en dur » et en trois dimensions. Pour des raisons pratiques mais aussi pour contourner les nombreuses interdictions religieuses dont ce jeu fut frappé - est-ce un hasard si sa première apparition connue dans sa forme actuelle remonte à 1367 en Italie, période marquée par de fortes persécutions religieuses ? – cet ancien panthéon « païen » s’est métamorphosé, par une capillarité dont seul le Temps a le secret, dans ces lames…
Magie ? Non : persistance de l’Unus mundus. Monde Un, affirme Charles Imbert.