La non-dualité comme expérience chez Douglas Harding et dans le Védanta

Douglas Harding nous a quittés il y a dix ans. Pour commémorer à notre façon l’auteur du célèbre ouvrage « la vision sans tête », ouvrage devenu, depuis, une méthode pratique de connaissance de soi, nous avons demandé à deux de ses anciens élèves de nous présenter les spécificités de cette « voie », et de nous dire en quoi celle-ci a modifié leur vie.

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Alain Bayod et José Le Roy ont découverts Douglas Harding en 1993. Tous deux étaient alors très engagés dans des voies non-duelles : respectivement, pour Alain Bayod, auprès d’Arnaud Desjardins (Védanta, lignée : Swami Prajnanpad) et pour José Le Roy, auprès de Roland Rech (Zen, lignée : Deshimaru).

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« Trouver sa vraie nature ».

A une époque agitée comme la nôtre, où beaucoup d’entre nous ont « soif de sens », et où le risque de donner sa confiance « au premier enseignant venu » n’a jamais été aussi grand, nos deux intervenants souligneront dans un premier temps l’importance de cultiver un juste discernement. Cette justesse de chaque instant s’obtient par une pratique régulière, la méditation, et vise à un retournement vers soi. Ils nomment cela un « retournement de la conscience sur son propre siège », ou encore le « développement d’un troisième œil, tourné vers l’intérieur »….

Ce retournement consiste à habituer sa conscience à aller en sens inverse. Au lieu d’aller systématiquement vers le monde extérieur, les formes, les gens, il s’agit de l’habituer à enclencher la marche arrière : retourner vers soi (ou vers le Soi), vers l’intériorité. 

Une pratique ludique et universelle à la fois.

Ce travail, Douglas Harding l’organisa à travers une pratique expérientielle « ludique, non mortifère et respectueuse des croyances de chacun» et dont nos intervenants nous présentent ici les grandes lignes. « Calmer son mental », « brider le petit singe qui saute sans relâche de branche en branche », « arrêter de s’identifier à ses idées et à ses émotions », telles sont certaines des finalités de ce travail qui trouve une parenté naturelle avec l’universalisme du Védanta, mais aussi du Zen, autres voies non duelles dont Alain Bayoud et José Leroy ne manqueront pas de souligner les similitudes.

Souhaitez-vous découvrir cette méthode de paix intérieure qui fit écrire à Douglas Harding « J’avais perdu ma tête, mais gagné un monde », et ainsi percevoir ce pont tissé par lui entre ces deux rives nommées « Orient » et « Occident » ?

Eléments de réponses d’Alain Bayod et de José le Roy, dans cette interview passionnante menée par Frédéric Blanc.

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