L’ouvrage est sous-titré De Myriam de Magdala, l’Amante du Seigneur, au couple divin unifié. En guise de préface, Jean-Yves Leloup a offert son Cantique des cantiques, publié en 1987 aux Editions de l’Ouvert.
« Maîtresse des lieux, elle est présente. Elle est belle. Et par sa beauté, elle effraie la plupart des hommes, les impurs. Les cœurs nobles la reconnaissent d’une beauté resplendissante, éternelle. Et lorsque l’autre s’approche, quel qu’il soit, elle ne le juge pas. Elle est.


Elle est la couleur éternelle à côté des êtres aux palettes artificielles. Elle est sage. Honneur et gloire sont pour Elle : le Seigneur l’a honorée du Saint des Saints, du Saint-Esprit. Elle est Vérité. Consciente, elle vécut la voie de la délivrance. »
C’est par ces mots que Carole Aliya nous introduit à notre « Chère Myriam » qui tient une place essentielle dans plusieurs traditions et particulièrement dans le Compagnonnage.
En l’associant d’emblée au Saint-Esprit, elle indique la nécessité de s’affranchir des formes, des dogmes, des apparences. Elle est « l’insoumise, porteuse de la connaissance des secrets de l’éternelle félicité », initiatrice d’une Voie de retour au Père par l’union avec le Christ. Retour au Père c’est-à-dire retour à la Liberté.
« Myriam de Magdala est le Christ dévoilé. »
« Myriam de Magdala est trinité tout comme Marie, la Mère : elle reçoit le Christ, le Saint-Esprit. »
« Elle est l’Epouse parfaite, en parfaite communion avec le ciel et la terre : du plus profond du Ciel au plus profond de la terre. Elle, l’insoumise, est communion. Elle est Liberté absolue, Foi, Passion au sens noble : Passion du Christ. »
« Qui n’est attiré par le Christ s’en détourne » avertit Carole Aliya, emporté par la frivolité et la mondanité. A la fois femme et mère, prêtresse et prophétesse, Reine enfin, « elle immortalise toutes les dimensions de la femme ». Elle incarne, manifeste l’Absolu dans l’apparaître et, par renversement, constitue le chemin.
Carole Aliya en appelle à la puissance poétique, à cette invocation crépusculaire des mots qui se fait lumière.
Loin du couple formé de deux personnes, deux egos conditionnés, elle en appelle au couple sacré, à l’alchimie de deux êtres, image du couple initiateur, Myriam et Yeshoua, porteurs d’une unique axialité.
« Sur cette terre, un homme est le masculin d’une femme, sa bien-aimée qui incarne son âme et cette femme est le féminin de ce même homme, son bien-aimé. Ils apprennent à se connaître et à se rencontrer véritablement en rencontrant leur double incarné. Il est Lui, elle est Elle. Dans une infinie bonté et ouverture, l’homme la voit Elle, son Autre, à travers les yeux de la tendresse, et la remarque parmi toutes les femmes qui essaieront inconsciemment de l’en écarter, et il l’honorera ; à moins que l’être impatient, ne choisisse de prendre maîtresse. Il suffit de demander la vérité, et elle vous sera donnée. »
Accepter l’inconnu, laisser libre tout l’espace, dépasser les limites formelles, renoncer au morcellement, laisser vivre le mouvement de l’union, la célébration de la liberté de l’un en l’autre, de l’autre en l’un. Le couple sacré vit la Rencontre. Un Roi et une Reine dans et par l’intégration du ciel et de la terre.
Editions Rafael de Surtis, 7 rue Saint-Michel, 81170 Cordes-sur-Ciel, France.
Site de Carole ALIYA : carolealiya.free.fr

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