Danser sur l’eau

Les paroles, pensées et calligraphies s’offrent d’être à être dans la simplicité de ce qui demeure. Mooji dit ne pas enseigner mais « refléter seulement ce dont il fait l’expérience directe ». Ce pur miroir n’enseigne pas, il éveille. Une sagesse quotidienne se maille avec des fulgurances qui transpercent l’apparence :

L’ultime ruse du mental-ego c’est de se glisser derrière le concept du témoin. Il dit alors : « Je ne suis rien de ce qui est perçu ». Seul le sage détectera sa présence et le déracinera.

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La mort est une des grandes idées de Dieu car la peur de l’extinction amène l’esprit à rechercher ce qui est immortel – notre Être non né.

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L’Amour, s’explorant et faisant l’expérience de lui-même, telle est notre expression. En amont, bien que la manifestation en soit imminente, nous sommes l’infini et l’indivisible, Un. Là, avant et au-delà même de l’immaculée conception : « Je Suis ».

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Parfois la Grâce t’appelle vers le Vide, mais tu t’attaches une corde autour de la taille, amarrée à ce qui est apparemment connu. Comme ça, au cas où tu trouves le vide menaçant, tu peux vite te raccrocher à ce qui t’est familier. Et tu remercies Dieu pour ce sauvetage !

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Je suis ton absence et tu es ma présence. Tu es mon absence et Je suis ta présence. Et là où ces deux se rencontrent, une disparition se produit. Le Non né est révélé.

Mooji fut proche de Sri H.W.L. Poonja. Il commença à animer de satsangs après le mort de Poonja. Ce recueil rassemble des pensées inscrites par Mooji dans un carnet au cours des dix dernières années.

S’éveiller c’est reconnaître clairement Ce qui est déjà parfait en toi-même.

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