Quête de la verticalité, la glisse oblige à rayonner à partir du centre de soi-même, à partir d’un « état sans contraire ». Ecoute, enracinement, non-faire, harmonisation, présence… peuvent faire de cette pratique sportive un art de vivre et un chemin d’éveil.

Deux extraits :
« Chaque élément de la montagne est attiré vers un même point, le centre de la Terre, point de rencontre et d’unité. La verticalité vécue intérieurement (équilibre et enracinement) procure un sentiment d’unité avec les éléments environnants. Cette unité apporte la sérénité.
L’horizontalité sépare. Il y a moi et la solution à l’extérieur située dans un futur proche.
La verticalité unit. Au cœur de l’action, relié à la Terre, je fais corps avec l’environnement par la terre. »
« Psychologiquement, dans la glisse, l’homme est rarement au centre du mouvement. Son centre d’intérêt est hors de lui. Il crée un second qu’il cherche à posséder et le simple fait de vouloir le posséder entraîne une division, source de déséquilibre (ce que j’ai/ce que je n’ai pas, où je suis/où je veux être…). (…)
Être centré dans son corps signifie l’habiter en permanence, le sentir, le relâcher, comprendre les informations qu’il nous donne à chaque instant. Le centrage précède et accompagne l’action. Le glisseur agit alors en restant détaché des objets, des objectifs et des résultats.
Faire pour l’avoir, faire pour le but, crée une dépendance déchirante, destructurante. »
Cependant, l’auteur, tout en donnant une dimension intérieure puissante à la glisse, n’en est pas moins rigoureux sur le plan technique. Le livre est aussi un manuel technique, riche de schémas, photographies et exercices. Dans l’esprit des arts martiaux, il propose même au pratiquant une série de katas de snowboard.

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