Adaptées de l'américain par Dorothée Koechlin de Bizemont, ces Mémoires constituent un témoignage exceptionnel puisqu'elles retracent toute la vie de l'auteur et rendent compte dans le détail des mécanismes qui conduirent Edgar Cayce à devenir guérisseur.

L'un des voyants les plus célèbres du siècle dernier a donc écrit de sa main, ou dicté à sa secrétaire, une grande partie de sa biographie, non de manière méthodique et chronologique mais, en quelque sorte, à temps perdu. Ces écrits furent complétés par d'autres documents, dont deux fragments de son journal intime, pour finalement former une biographie tout à fait intéressante, non seulement pour tous ceux qui se sont intéressés à l'oeuvre de Cayce mais pour ceux qui s'intéressent au prophétisme et à la guérison.
Cayce ne sépare pas, ne sépare jamais, la guérison ou le prophétisme d'une spiritualité profonde. Il insiste sur l'intention et l'orientation de l'être. Sa pragmatique est ancrée dans une expérience spirituelle qui a précédé la manifestation de ses dons et qui l'aura accompagné tout au long de sa vie. C'est cette spiritualité qu'il a voulu transmettre :
" Les témoignages de ceux qui ont été aidés par mes " lectures " peuvent être vus comme de la propagande pour défendre une sorte de médecine alternative, mais il est injuste de ne pas y voir quelque chose de plus profond. Ces témoignages apportent la preuve que le malade a reçu un plus grand bienfait encore que la simple guérison. Il s'est approché de la Source divine des pouvoirs du guérisseur - et ce n'est pas rien. D'ailleurs, aucune guérison ne peut se faire si le malade n'a pas pris conscience de son besoin d'être guéri ; et, dans cette prise de conscience, il y a une énergie qui vient de plus haut que lui. Cette conscience supérieure qui éveille le malade est aussi cette source d'où vient toute vie, tout bienÚ C'est exactement ce que nous appelons " Dieu ".

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