Le travail sur soi dans l’anthroposophie

Michel Joseph nous présente la démarche anthroposophique de Rudolf Steiner, avec une simplicité qui permet de comprendre immédiatement ce dont il parle. La voix est calme, la progression dans la transmission du sujet est logique, ce qui fait de son écoute un vrai bonheur.

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41:11
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S’inspirant de L’Initiation de Steiner, il évoque et développe la méthode de l’auteur : la méditation est essentielle pour aller de la concentration à la contemplation. Pour cela, quatre étapes sont nécessaires comme dans maintes traditions (ainsi, la messe comprend la lecture de l’Evangile, l’Offertoire, l’Eucharistie et la Communion).

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Partant de la concentration préparatrice, accompagnée d’une visualisation, nous faisons descendre en nous nos pensées, dans un second temps : c’est la purification de l’ego, l’approche de la sagesse, la compréhension du sens avec le vrai moi. Puis c’est la transsubstantiation, l’assomption de l’âme, où les énigmes de l’existence s’éclairent. Enfin, en dernier lieu, nous parvenons à comprendre que ce qui se passe en nous est à l’image de ce qui se passe à l’extérieur de nous.

Ces phases concernent nos différents corps : subtil, éthérique, psychique ou astral, comme chez les animaux et les végétaux. Cependant, l’homme possède, en plus, un corps spirituel.

Si nous ne pratiquons que la méditation, nous risquons le retour de bâton. C’est pourquoi s’ajoutent six exercices concernant le chakra du cœur, et que Michel Joseph développe longuement. Un premier triangle (maintien de l’attention, acte quotidien délibéré, équilibre des émotions) croise un second triangle (positivité, non prévention, réussite des cinq exercices ensemble). A tout cela, peut s’adjoindre une rétrospective de sa journée, avant de s’endormir, afin de s’abandonner aux forces spirituelles du sommeil.

Bref, il s’agit d’un travail d’éveil à soi, à la nature, à tout l’univers, que le conférencier exprime avec un vocabulaire puissant, des explications limpides, des exemples concrets, de la poésie ancrée dans la réalité. S’il cite Novalis, Nietzsche et Schopenhauer, c’est seulement pour leur esprit universel, le fait que l’idée doit devenir un idéal, et que le verbe n’est que le corps de la pensée….

Parvenus à la fin de la vidéo, sans doute, sommes-nous devenus plus conscients et plus…. intelligents !

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