De l'Adonisme à Franz Bardon

Entre le naturisme, l’amour libre et un certain tantra de la main gauche, se trouve une graduation qu’un œil peu avisé serait bien incapable de différencier. De même qu’entre un « inoffensif » voyage dans l’astral – thème très à la mode encore aujourd’hui – et la goétie (invocation des démons) subsistent de très grandes différences, tant dans ses pratiques que ses intentions. Au cours de son existence, l’allemand Friedrich Wilhelm Quintscher (1893-1945) s’est adonné à toutes ces expériences.

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Ce « kamikaze de l’occultisme » comme le dépeint Vincent Mercier dans le premier volet consacré à la Fraternitas Saturni, a ainsi oscillé entre les pratiques les plus minimalistes, vers les plus sombres. La magie noire, pour être précis. Cela dans les années 1929-1930.

1931 : Quintscher et Franz Bardon se rencontrent, Bardon n’a alors que 22 ans. L’occasion pour Quintscher d’une évolution.

Franz Bardon, son nom, ses travaux, bénéficient encore aujourd’hui d’une grande notoriété qui a très largement dépassé les frontières de l’Europe. Ses ouvrages, traduits dans de nombreuses langues, tels que le Chemin de la véritable initiation magique, ou Frabato, continuent d’inspirer nombre d’amateurs d’ésotérisme.

Derrière Franz Bardon, qui trouve-t-on ? Quels sont ses inspirateurs, ses pairs, ses sources ?

Vincent Mercier jette ici un regard inédit sur les protagonistes de cette période, qui, rappelons-le, fut le cadre des prémisses de la seconde guerre mondiale. Il revient ainsi sur l’évolution personnelle de Quintscher, se détachant progressivement de l’Adonisme pour s’intéresser aux pratiques énergétiques puis au sommeil somnambulique.

Parmi les nombreux thèmes évoqués ici, souhaitez-vous mettre un point final à certaines légendes urbaines ? Notamment quant à l’existence de la « loge maçonnique tueuse », la FOGC, ou sur le caractère posthume de l’ouvrage Frabato ?

Un exposé fleuve et richement documenté dont la phrase de conclusion illustrerait parfaitement l’ambition :  frappe le mal jusqu’à ce que la lumière saigne. C'était l'adage personnel de Quintscher....

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